"On l'appelle Larmesang, et...
- C'est un vampire, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Et il t'as fait boire son sang, tu es une goule maintenant, c'est bien ça ?
- Oui, ça va faire plusieurs mois... Mais toi aussi tu es un vampire, alors ce serait idiot de me tuer. Relache moi. Larmesang et toi pourriez faire affaire.
- Sûrement pas ! J'ai besoin de sa tête, je vais le tuer, et toi aussi ! Alors dis-moi où il se cache !
- Pourquoi crois-tu que je vais parler ? De toutes façons tu vas me tuer, alors à quoi bon, autant servir mon maître jusqu'au bout."
Zilmar lui donna un violent coup de tête.
"Je te laisse le choix, soit tu le dénonce, soit je te livre à l'inquisition, et crois moi, eux, ils ne te tueront pas avant de t'avoir longement torturé."
De Montespan réfléchit, il était incapable de lutter, Zilmar était fort comme un boeuf. Tout sauf l'inquisition.
"C'est d'acord, je te dis où il est, et toi en échange, tu me tueras rapidement.
- Bien, voilà qui est raisonable. Mais je veux être sûr que tu ne me ments pas. Regarde moi dans les yeux, si tu ments je le saurais.
- J'ai son adresse écrit dans un carnet. Sur le bureau."
Zilmar fit un signe de tête à Bérenger. Celui-ci fouilla les documents qui trainaient sur le bureau. Il trouva le carnet, et le feuilleta.
"J'ai trouvé l'adresse" annonça-t-il.
Zilmar sourit.
"Bien, adieu dans ce cas."
Il égorgea Guillaume, qui se vida de son sang sur le sol.
"Allons-y maintenant."
Ils sortirent en silence. Zilmar annonça à un serviteur que De Montespan ne voulait être dérenger sous aucun pretexte.
Dans la rue, devant l'hôtel, Zilmar envoya Roland à l'adresse indiquée pour tâter le terrain, après avoir prit soin de lui faire mémoriser le visage de Larmesang. Il envoya ensuite Bérenger à la chapelle. Il les regarda partir puis prit le chemin de la planque.